L'origine de votre pseudo !

T'as tort,  y a une histoire de chat pas mal. ...

Effectivement...  

Le mien vient du fait que Fred est mon prénom et petit mon nom ... c'est simple mais plus compliqué je m'en serai pas souvenu, j'ai des mèches (blondes) vous savez ...
Et l'antre où je bricole mes minis s'appelle le Fred Small's Workshop (j'ai un peu revu la déco depuis la photo pis surtout j'ai rapatrié le bordel de tous les box que je louais jusqu'à présent)

Ouaahh !!!!
L'antre du sorcier de la Dombes !
Pour vous expliquer l'origine du mien, je rédige, je peux pas vous livrer ça brut, ce serait incompréhensible et pas drôle, en plus, je passerai pour un crétin, le genre de mec stupide et infatué qui aurait une dent contre la race féline, ridicule, quoi....

Ja m'attends au pire sur ton pseudo :-)

Le mien faisait reference a mon site web www.les-nostalgiques.net, specialisé dans mes autos a moi, la doc, collection en tous genre de bric a brac que personne ne veut et que l'on garde en se rassurant d'etre nostalgiques....

Mais le seul succes qu'a rencontré ce site, c'est de se faire pirater par une equipe russe, et j'ai du le fermé il y a quelques semaines.

Comme convenu, je vais vous dévoiler ici les obscures origines de mon pseudo : FTH
Pour cela, je dois remonter dans le temps, à la genèse, j’ai 17 ans, je traîne avec une bande de potes et nous sommes tous fébriles à l’idée de notre première soirée où l’on sait que le panaché «Force 4» sera remisé sous les tables, au profit de boissons autrement plus alcoolisées, à notre avis bien plus en rapport avec la maturité de nos caractères affirmés.
Nous sommes 5 copains (que je côtoie toujours malgré cet épisode douloureux pour mon amour propre) et l’un d’eux a un grand frère de 3 ans notre aîné, qui est pour nous un puits de sciences pour tous les sujets concernant la drague et la fête, distillant avec une parcimonie calculée ses conseils avisés sur des sujets aussi graves que : comment attirer une fille dans nos draps encore immaculés ou encore, comment tenir l’alcool en donnant l’impression de boire plus que les autres (les plantes vertes de ma maman s’en rappellent encore…), bref, ce grand type de 20 ans était pour nous une sorte de gourou respectable, source de savoirs obscurs et détenteur de secrets millénaires devant nous permettre, au terme d’une initiation mystique, d’accéder au nirvana des mecs cools et branchés : la nonchalance élégante qui suscite l’admiration béate quasi religieuse de toutes les cours de lycée.
Ce gars donc, nous conseilla intelligemment d’arriver à cette première fête alcoolisée en ayant déjà consommé quelques divins breuvages de Bacchus, pour la raison simple et plausible qu’il est bon d’arriver à une fête comme un mec qui, tel un vieux routard, a pour habitude de prendre plusieurs apéros avant, histoire de se mettre en jambes (tu parles d’un conseil à la con !). Persuadés, contre toute attente, du bien fondé de ce conseil, nous décidâmes donc de nous arrêter boire un whisky dans tous les bars se trouvant entre le domicile de mes parents (me croyant naïvement encore adepte inconditionnel des jeux de playmobils) et le lieu de la fête, soit 2 à 3 kms, comportant 12 troquets plus où moins glauques (je sais, ça fait une sacrée concentration de bars, mais gardez à l’esprit que cette merveilleuse aventure se déroule en Bretagne…).
Le jour J, nous partîmes donc en route, plein d’allant et emplis  de liesse, levant nos fronts besogneux vers un avenir radieux où nos conditions de simples ados boutonneux aux poignets endoloris par des années de pratiques solitaires (j’aime bien celle-là) se verraient transfigurées en demi dieux vivants, faisant l’admiration de tous nos congénères.
Les premiers symptômes d’un état d’ébriété avancé apparurent au bout du 6éme bar (nan,nan, c’est vrai), en effet, les consommations servies correspondaient de moins en moins à ce que nous pensions commander (un whisky), cet état de fait trahissant une prononciation de plus en plus hasardeuse. Mais faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous ingurgitions les divers breuvages proposés sans mot dire, histoire de pas passer pour des profanes ne tenant pas la dive bouteille.
Un de mes camarades de jeu émit quand même une légère protestation au 8^ème estaminet, lorsqu’il se vit servir un viandox chaud en lieu et place du William Lawson qu’il était persuadé avoir commandé, il se toqua d’engueuler copieusement le tavernier et la dispute qui s’en suivit mit un terme définitif à nos visites nocturnes dans cet établissement.
On the road again, en route vers le 9^ème débit de boisson licencié n°4, je notai que les kilomètres s’allongeaient, nos vecteurs de déplacement n’ayant plus que de lointains rapports avec la ligne droite, c’est en entrant dans cette sympathique gargote que j’eu la preuve manifeste de mon incontestable  état d’alcoolisation, en effet, bêtement, je ratai la première marche et m’écroulait dans le sapin de Noël (on était en Décembre) que le tenancier avait dû décorer avec amour, puisque, emprunt d’un sentiment de camaraderie soudain, il se mit à me tutoyer immédiatement, me déclarant amicalement : « toi, tu sors !!! »

Je dois ici observer une pause pour aller préparer le repas de midi, je reprendrai mon histoire tout à l’heure… (patience, Ema…)

Ton début d'histoire me rappelle un film :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=191174.html

Rhooooo vivement la suiiiite !     

Moi le début me fait penser à un film avec Simon Pegg, "Le dernier pub avant la fin du monde".
Si ton histoire se finit comme dans le film, on va se poiler ! 

ema a écrit:Rhooooo vivement la suiiiite !     

Moi le début me fait penser à un film avec Simon Pegg, "Le dernier pub avant la fin du monde".
Si ton histoire se finit comme dans le film, on va se poiler ! 

meme reaction j'ai publié le lien du film plus haut ;-)
Ou on va avoir 3 ou 4 chapitres, qui n'auront rien a voir avec l'origine du pseudo.

ha ben ça alors ! j'avais cliqué sur ton lien, et il ne m'envoyait pas sur ce film-là ! 
Et maintenant, oui !  

Dites donc ?! ça va, je vous dérange pas ? C'est quoi ces histoires de film ? accusez moi de plagiat, tant que vous y êtes...
Je vais consulter ce lien pour savoir qui a porté ma vie à l'écran sans mon assentiment rémunéré (je vous rappelle que les temps sont durs...)

Bon, il doit être fini le repas de midi, non ?  

Incroyable !! effectivement, les similitudes sont troublantes, mais je vous jure que je ne connaissais pas ce film (que je vais m'empresser de télécharger légalement), nous étions (et sommes encore) bien 5 et ce soir là, nous avons bien visité 12 bars, quoique dans le doute, il faut que je consulte mon ami "the Member", c'est le surnom de l'un des 5 que la nature a eu la bonté de doter d'un caleçon de la même contenance que sa boite crânienne, éléphantesque ! (tout le monde détestait prendre sa douche avec lui après le match...)

suis à la vaisselle, après faut que je colle du carrelage...

bon, je dois avouer que j'ai été présomptueux, mon ami "le membre" vient de me donner sa réponse et si nous avions bien prévu de visiter 12 bars, du tréfonds de ses souvenirs embrumés de cette soirée, il ne décompte que 8 visites dûment notées dans son carnet de route. Cependant, ça change pas fondamentalement l'histoire que je continuerai à vous narrer après la pose d'un pan de carrelage (ça aussi, faudra que je vous raconte...)

fth a écrit:Incroyable !! effectivement, les similitudes sont troublantes, mais je vous jure que je ne connaissais pas ce film (que je vais m'empresser de télécharger légalement)

Ce n'est pas le meilleur, passes par leur filmographie, Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Paul... assez dejanté pour te plaire a mon avis ;-)

 ...j'attends...sans impatience aucune.  

Mon préféré est Hot Fuzz, puis Shawn of the dead (le plus délirant), j'adore le tandem Pegg / Frost !
Je les avais déjà tous, mais là je me suis commandée la trilogie Cornetto  quand elle est sortie !

Pareil mais j'aime beaucoup Paul aussi, le concept est super bon je trouve ;-)

pas encore fini le carrelage dans la vaiselle ?

arrrgh !!! je peux pas répondre faut que je fasse mon carrelage, sinon je risque de finir comme mon chat (ma femme a horreur des chats et des mecs qui pioncent sur leur capot...)
Ad'taleur

Bon ayé, j'ai fini mon carrelage, je rédige la suite et vous le livre

toi tu sais tenir ton public en haleine ... Bon la chute dans tout ça  parce que là si t'as pas fini le carrelage, t'es un branleur fini (d'où ta faiblesse au poignet peut être ..., n'y voyons pas un lien de causalité ).

La suite !! La suite !! La suite !!

J’en étais donc au 9éme troquet, là où je m’étais lamentablement vautré dans les décos de Noël, et au zinc duquel je n’eus pas le loisir de m’accouder, puisque je m’étais fait gentiment « vidé » par le patron.
On attaquait donc le 10^ème bar, ça faisait déjà un bon bout de temps qu’on ne savait plus ce qu’on buvait et encore moins en quelles quantités et c’est dans un état semi comateux que nous nous pointâmes à la fameuse fête.
On sonna donc à la porte de l’appartement, ou plus exactement, on beugla comme des veaux pour qu’on vienne nous ouvrir, incapables que nous étions de trouver la sonnette, et encore moins la poignée…sur les 5 énergumènes en état d’ébriété que nous étions, 5 ne reconnurent pas la charmante jeune fille qui les avait pourtant invité, 4 réussirent malgré tout à articuler une formule de politesse compréhensible, 3 se ruèrent directement sur les paquets de chips, 2 réussirent à ramper jusqu’au bar, mais un seul commit vraiment l’irréparable, et ce fut moi…
Il faut expliquer à ce moment de mon récit que dans ma petite enfance, j’ai souffert d’une diarrhée chronique m’ayant laissé les intestins extrêmement fragiles et cet afflux soudain d’alcool eut sur mon organisme un effet assez pervers de rejet, rejet auquel malheureusement la maîtresse de maison faisait face. On notera ici la justesse de la situation, illustrant à la perfection la notion parfois nébuleuse d’être au mauvais endroit au mauvais moment…
La jeune fille en question resta très digne devant la queue de renard que je lui avais aimablement posé sur le corsage et m’invita à aller finir ma conversation à l’haleine chargée dans les WC, dont je ne ressortis que tard dans la nuit, pour finalement  passer une soirée comme toutes celle que j’avais passé jusque là, c’est-à-dire assis dans le canapé à boire du coca…
Je croyais naïvement que mes amis oublieraient cette maudite soirée aussi vite que moi, mais je me trompais car dès le lendemain, après une nuit agitée par les rêves de murs qui tremblent et de plafonds qui dansent, le chemisier de notre hôte d’un soir séchait sur le balcon, là , mon ami « le membre », (surnom ridicule dont on l’affubla en raison de la poutre qui occupait son pantalon) me fit remarquer l’énorme tâche qui ornait le décolleté, d’un air gêné et contrit, je lui avouai à demi mot qu’effectivement, je la voyais bien, cette tâche, et c'est alors que, me tournant vers son faciès arborant le sourire d’un crétin réjoui, je compris avec gravité que mon pseudo venait de naître...
Je me prénomme Franck et mes potes m’appelèrent immédiatement Franck Tâche, puis ils trouvèrent amusant et plus pratique d’adjoindre à l’initiale de mon prénom les 2 lettres TH évoquant à jamais l’outrage que je fis cette nuit là à cette charmante jeune fille.

Je crois me souvenir qu’elle s’appelait Bénédicte, faut que je vérifie….

Pour la tâche, t'as toujours le vanish (et les th s'évanouissent) pour la rencune par contre ....

(je suis obligé de sous titrer, des fois que ...)

Top ton histoire, j'adore !